Après deux décennies de « déclin », le Japon de 2012 offre au quotidien l’image étonnante d’une « crise » particulièrement apaisée…

Ce qui surprend dans cet excellent article paru sur le site des Echos c’est le nombre de poncifs qu’il bat en brèche, en particulier pour la France

Par exemple, « la performance japonaise s’explique avant tout par la très grande flexibilité de son marché du travail ».

Le jour où Moodys abaisse la notation AAA de la France, ça devient une vraie question.

Parmi les commentaires, j’ai entendu ce matin que le « CDI [Français] était jugé trop protecteur » par cette agence.

Evidement, ces gens-là ont des avis marqués par un grand libéralisme économique, des agents du capitalisme. Pourtant la réalité semble leur donner raison.

Faut-il faire le rapprochement avec le livre de Sophie Pedder, journaliste à The Economist : « Le déni Français – Les derniers enfants gâtés de l’Europe ». Cette publication est vue par certains comme le journal le plus objectif et intransigeant au monde dans le domaine économique.

Voici un extrait de la présentation du livre sur Amazon : « Plus les Français tarderont à agir, plus leur modèle aura de chance d’exploser. On ne peut pas conserver un marché du travail qui ne fonctionne que pour favoriser les chômeurs et les emplois précaires. Il faut rapidement s’inspirer des exemples allemands et suédois pour redynamiser l’économie et stimuler l’esprit d’entreprise. Pour le monde, les atouts français sont incontestables mais les hommes politiques sont nos meilleurs ennemis en nous berçant d’illusions et en étant incapables de nous révéler la vérité. La France n’a encore rien vu. »

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